Coups de cœur musicaux de 2014

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Je rentre dans le vif du sujet, voici mon album de l’année 2014 pour sûr ! Royal Blood c’est un batteur aussi anti-charismatique que novateur, un chanteur-bassiste qui assure un max et… c’est tout ! Voilà donc un duo bien atypique pour un groupe de rock et quelle claque monumentale pour un 1er album ! En moins de 40 minutes, ce mini-groupe enchaine les tubes et les titres méga-efficaces. Seul avec sa basse, plusieurs amplis et un rack de pédales bien pensé, le chanteur assure et délivre des morceaux mixant des influences telles que Muse, Led Zeppelin et les White Stripes et les deux loustics se payent déjà le luxe d’apporter un petit quelque chose de nouveau musicalement, une image bien sympa et des shows mega-rodés… Bravo, j’en suis toujours soufflé !!!

 

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Slash était de retour en 2014, avec son pote Myles Kennedy au chant et ses amis ‘les conspirateurs’ à la rythmique. Encore une fois le bonhomme assure et est de nouveau méchamment inspiré. Bref, il démontre qu’il aurait fait bien plus que maintenir Guns’n’Roses à flots si le bouffi Alex et lui s’était entendu ! La galette est remplie à raz-bord, 17 titres, il ne chôme pas le gaillard. Certes, on en a pour son argent mais la réécriture de quelques titres pour encore les améliorer et en garder 2-3 pour l’album suivant aurait permis de ne pas être pris d’indigestion à l’étude de l’album d’une traite. La pochette bien moisie était bien suffisante pour ça !!!

 

imageVoilà un beau présent de la part de Brian May et Roger Taylor cette année : au lieu de nous sortir un énième Best-Of de Queen, ils ont choisi de sortir ce live datant de… 1974 !!! Cet enregistrement a donc 40 ans, il témoigne d’une époque où le groupe était en pleine ascension et délivrait un Hard-Rock Glam-baroque. Rien que pour cela, l’album fait partie de mon top 3 de l’année et pour ne rien gâcher, la prestation du groupe était énorme ! Quel plaisir d’entendre bon nombre de ces vieux titres et de retrouver un Freddie Mercury déjà impérial mais aussi plus intime quand il arrange la foule par rapport aux années qui suivront.

 

imageVirage à 360° pour les Foo Fighters qui après un album monumental, débordant de tubes et d’hymnes taillés pour les stades (Wasting Light, 2011), surprend en sortant un album plus calme, plus court et nécessitant plus d’écoutes pour rentrer dedans. C’est un bon album mais décevant au final, comme si le groupe s’était réservé sachant qu’il n’était pas en mesure de surpasser Wasting Light… Le prochain nous dira si j’ai vu juste 😉

 

 

 

imageArch Enemy change de chanteuse en 2014 et sort un nouvel album dans la foulée ? Intéressant car vu le style pratiqué, du gros death mélodique qui tâche, qui pouvait bien remplacer la beugleuse du groupe, l’allemande Angela Gossow ? Et bien, les musicos ont mis la main sur une québécoise tout aussi douée avec le chant guttural. Au final, changement de chanteuse mais aucun de changement de cap pour le groupe qui signe par la même occasion un de ses meilleurs albums. Cet album aurait pu finir dans mon top 3 mais…

 

 

image…mais c’était sans compter sur Opeth qui est revenu avec une nouvelle petite perle de métal progressif teintée de sonorités 70s. Pale Communion reprend les principes de l’album précédent, Héritage, mais en gommant tous ses défauts (manque de pêche, compositions monotones) et transcende l’exercice. Les musiciens excellent tous avec leur instrument respectif et mention spéciale au batteur Martin Axenrot qui insuffle une touche jazzy aux compositions, lors de fills très inspirés, tout en assurant à 200% lors passages ‘bourrins’ plein de double-pédale. C’est d’ailleurs en live que l’on s’aperçoit de l’immense talent de la session rythmique, le bassiste Martin Mendez étant lui aussi un monstre de technique insufflant un feeling, une chaleur incroyable !

 

 

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